Que faire en cas de syndrome du côlon irritable ?

Le syndrome du côlon irritable est une affection désagréable qui touche jusqu’à 20 % de la population. Bien que le SCI ne soit pas une maladie grave, il peut souvent être un véritable fardeau pour les patients qui en souffrent. Malgré le nombre élevé de personnes affectées, la cause précise du côlon spastique est encore inconnue. L’appellation de la maladie révèle les symptômes que présentent les patients, à savoir les douleurs abdominales et intestinales.
Nombreux sont ceux qui ne consultent pas leur médecin traitant après avoir constaté ces symptômes, ce qui explique certainement que le SCI est beaucoup plus fréquent qu’on l’imagine. Il n’existe aucun traitement qui peut guérir le côlon spastique, mais vous pouvez alléger considérablement le fardeau qui l’accompagne.
Les symptômes du syndrome du côlon irritable
Le SCI peut provoquer de nombreux symptômes chez les patients. Ce diagnostic repose sur les symptômes et sur leur durée. Ceux-ci doivent perdurer plus de 6 mois et se manifester au moins 3 jours par mois. Il existe trois types de SCI : celui qui s’accompagne de constipation, celui qui se manifeste par une diarrhée prédominante et le type mixte. Par ailleurs, les symptômes suivants apparaissent :
- Douleurs abdominales ou inconfort dans cette zone
- Atténuation de la douleur après avoir été à selle
- Fréquence variable des selles
- Diarrhée, constipation ou alternance des deux
- Sensation de ballonnement
- Muqueuses dans les selles
- Faux besoins d’uriner
- Sentiment de ne pas être complètement soulagé après la selle
Si ces symptômes s’accompagnent d’une perte de poids soudaine, de symptômes nocturnes, de saignements intestinaux ou de diarrhée prolongée, il ne s’agit probablement pas d’un SCI. Mieux vaut donc consulter un médecin.
Que faire en cas de SCI ?
Adaptez vos habitudes alimentaires
Le SCI peut provoquer de nombreuses douleurs abdominales. C’est pourquoi cette affection peut parfois même entraver vos activités quotidiennes. Afin de soulager autant que possible les symptômes, vous pouvez adapter votre alimentation. Certains nutriments peuvent exacerber les symptômes, comme la caféine, les oignons, le sucre, le chou, les légumineuses, les produits laitiers et les poivrons avec la peau. Par ailleurs, vous pouvez déterminer les produits que vous supportez le moins. Cependant, vous devez impérativement maintenir un régime alimentaire équilibré constitué de trois repas par jour. Mangez des fruits et des légumes tous les jours, tout en évitant autant que possible les légumes crus. En outre, assurez-vous d’ingérer suffisamment de fibres, car elles favorisent la défécation. Buvez beaucoup d’eau et évitez le café, l’alcool et les boissons gazeuses. Vous présentez encore un nombre considérable de symptômes, malgré un régime alimentaire équilibré ? Abordez avec votre médecin traitant l’éventualité d’un régime faible en FODMAP, qui élimine certaines substances pouvant irriter les intestins.
Bougez !
L’exercice a généralement un effet positif sur la santé, car il peut réduire les douleurs abdominales et intestinales. Une demi-heure par jour de vélo ou de marche peut déjà procurer de nombreux bienfaits. Les sports plus intensifs sont, évidemment, tout aussi conseillés !
Les traitements médicamenteux
Si vous souffrez beaucoup au niveau de l’estomac et des intestins pendant la journée, un traitement médicamenteux peut parfois s’avérer nécessaire. Il existe un certain nombre de médicaments qui peuvent atténuer les symptômes du SCI. La prise sporadique de médicaments ne représente aucun danger, mais en cas de prise prolongée, mieux vaut toujours en discuter avec votre médecin traitant. Selon les symptômes, plusieurs traitements s’offrent à vous :
Les probiotiques
Certains patients atteints de SCI peuvent utiliser des probiotiques bien précis. Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui soutiennent le système immunitaire et protègent la paroi intestinale. Ainsi, ils peuvent favoriser la digestion et le bon fonctionnement intestinal. N’hésitez pas à les essayer ! Prenez des probiotiques pendant au moins 4 semaines d’affilée pour pouvoir constater une amélioration.
Les spasmolytiques
Les spasmolytiques agissent contre les crampes intestinales. Si vous souffrez beaucoup de crampes, votre médecin traitant peut vous prescrire des spasmolytiques, comme le Buscopan. Efficace contre les crampes, ce spasmolytique est souvent recommandé aux patients souffrant de SCI. La substance active du Buscopan est la butylscopolamine. Cette substance détend, pour ainsi dire, les muscles lisses du tube digestif, entraînant une diminution des crampes.
Les laxatifs
Si vous êtes constipé pendant une journée, vous pouvez prendre des laxatifs. Les laxatifs ramollissent les selles dures, ce qui vous permet d’aller à la selle plus facilement. Toutefois, ils peuvent avoir de nombreux effets secondaires négatifs, comme la diarrhée, la formation de gaz, les crampes ou les douleurs abdominales, et peuvent également endommager la muqueuse de la paroi intestinale en cas d’utilisation prolongée. Évitez donc de prendre des laxatifs pendant trop longtemps ! Ces médicaments sont uniquement destinés à un usage très sporadique.
Les laxatifs de lest
Si vous souffrez principalement de constipation, vous pouvez utiliser des laxatifs de lest. Ces médicaments sont très riches en fibres, ce qui signifie qu’ils fournissent à l’intestin plus de liquide pour ramollir les selles dures.
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